Dans l'actualité du 17 décembre 2014, nous vous informions de la volonté de la FFMKR de déposer un recours en Conseil d'Etat suite à la publication des 3 textes relatifs à la formation en ostéopathie et aux dispenses d’enseignement susceptibles d’être accordées. Le 2 février dernier, la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes-rééducateurs (FFMKR), le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes (CNOMK) et le Syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (SNMKR), ont donc déposé une requête à l'encontre de textes qu'ils estiment injustes.
Voici le texte dans son intégralité, tel que publié sur le site de la FFMKR:"Comme nous vous l’annoncions le 17 décembre dernier (voir ici) et suite à la promulgation de 3 textes inadmissibles et injustes, sur la formation en ostéopathie, la FFMKR adoptait en Conseil fédéral la décision de déposer un recours devant le Conseil d’État.
Le 2 février dernier, la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes-rééducateurs (FFMKR), le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes (CNOMK) et le Syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (SNMKR), ont déposé une requête, puis le 10 février une requête en référé contre l’arrêté du 12 décembre 2014 relatif « aux dispenses d’enseignement susceptibles d’être accordées en vue de la préparation au diplôme permettant d’user du titre d’ostéopathe. »
En effet, suite à cet arrêté c’est près de 1900 heures (contre 1225 heures actuellement) de formation supplémentaire que devront effectuer les masseurs-kinésithérapeutes pour obtenir le titre d’ostéopathe. Pour mémoire, les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé fixent cette durée à 1000 heures.
De nombreux éléments laissent à penser que cet arrêté est entaché de nullité tant sur la forme que sur le fond. En effet, parmi eux, cette réforme ne tient aucun compte du processus de réingénierie de notre formation initiale toujours en cours. Par ailleurs, le projet de décret et le projet d’arrêté n’ont pas été soumis au Haut Conseil des professions paramédicales
(HCPP) suivant les règles prévues par les textes etc.
Devant cette iniquité flagrante et l’injustice de ces textes, la profession avance ensemble."